La résolution des problèmes liés au cycle d’essai WLTP, les retombées positives du Geneva International Motor Show, des nouveaux modèles attractifs, une demande accrue de propulsions alternatives: les raisons expliquant la reprise en avril sont multiples et ne peuvent pas être clairement pondérées. Ce qui est clair, c’est que les petits creux affichés les deux ans derniers au cours de ce mois ne se sont pas reproduits. Le marché ayant déjà enregistré une croissance de 3,0 % en mars, la barre des 100 000 véhicules cumulés a pour la première fois été dépassée depuis 2016: 100 685 voitures de tourisme neuves ont été immatriculées en Suisse et dans la principauté du Liechtenstein depuis le début de l’année, soit 2078 unités ou 2,1 % de plus que dans le même période en 2018. La part des propulsions alternatives a dépassé les 10 % aussi bien en avril que cumulé au cours des quatre premiers mois (avril 10,8 %, cum. 10,4 %) et met ainsi le cap sur un nouveau record pour l’ensemble de l’année. La part des modèles pouvant être rechargés via le réseau électrique étant de 5,1 %, près de la moitié de ces véhicules sont des voitures électriques ou des hybrides plug-in. Le développement vers la réalisation de l’objectif «10/20» d’auto-suisse, soit une part du marché de 10 % de ces voitures «enfichables» en 2020, demeure donc positif. Une forte croissance de l’offre de modèles correspondants est attendue pour cette année encore. Les 4x4 représentant 51,1 % des voitures neuves, la part de marché des voitures particulières toutes roues motrices aussi se dirige vers un nouveau record annuel. La traction intégrale a toutefois perdu sa connotation négative quant aux émissions de CO2, explique le porte-parole d’auto-suisse, Christoph Wolnik: «La part des 4x4 est de quelque 60 % dans les immatriculations de modèles purement électriques et même de plus de 90 % chez les hybrides rechargeables. Cependant, ces véhicules n’émettent que peu, voire pas d’émissions de CO2.» Cela permet de combiner ce type de traction souhaité par les clients pour sa qualité de sécurité en hiver avec une nouvelle réduction des valeurs de CO2 du parc automobile, poursuit Wolnik. «Une voiture à traction intégrale dont un ou même les deux essieux sont propulsés par un moteur électrique présente une solution idéale pour la Suisse.» Les chiffres en détail répertoriés par marques sont disponibles sous www.auto.swiss. |