Malgré le peu de jours ouvrables en mai 2018, le marché automobile a frôlé le niveau du même mois de l’année précédente. 27 826 voitures de tourisme neuves ont été immatriculées en Suisse et dans la principauté du Liechtenstein en ce dernier mois, soit 585 unités ou 2,1 % de moins qu’il y a une année. Et ce bien que l’on ait fêté tant la Pentecôte que la Fête-Dieu pendant ce temps, résultant dans un nombre inférieur de jours ouvrables que l’an passé. Le résultat cumulé après cinq mois ne reste que légèrement en deçà de celui de l’année précédente. Le mois de mai a en outre été marqué par une croissance ininterrompue chez les propulsions alternatives. 126 434 voitures neuves ont été mises en circulations de janvier à mai 2018. L’an dernier, à la même date, le chiffre n’était supérieur que de 561, soit de 0,4 %. Rien qu’au mois de mai, une moyenne de 1325 autos ont été immatriculées par jour ouvrable, ce qui démontre l’insignifiance de la baisse après cinq mois. Parmi les voitures de tourisme vendues 61 465 disposaient d’une traction intégrale, ce qui correspond à un taux de 4x4 de 48,6 %. Ce taux se situe encore une fois 2,1 points de pourcentage au-dessus de la valeur de l’année précédente et a donc atteint un niveau record. La barre des 50 % semble donc toujours atteignable pour l’ensemble de l’année. A l’instar des tractions intégrales, la part de marché des propulsions alternatives ne cesse de progresser. En mai, le nombre de véhicules à transmission électrique, hybride, à gaz ou à hydrogène immatriculés était supérieur de 11,1 % à celui de l’an dernier, la part de marché étant de 5,4 %. La part de marché cumulée après cinq mois se monte même à 6,2 %, après 4,8 % à la fin mai 2017. auto-suisse table sur une poursuite de la croissance au cours des années à venir. La barre des deux chiffres doit être franchie en 2020 au plus tard, ce que reflète aussi l’objectif « 10/20 » de l’association selon lequel 10 % des voitures neuves immatriculées seront des voitures électriques ou des hybrides plug-in. L’ensemble des propulsions alternatives se monteront alors à une part de marché d’environ 14 %. Le « Baromètre de la mobilité 2018 » vient en effet confirmer cet objectif. Réalisée régulièrement par auto-suisse en collaboration avec l’institut de recherche renommé gfs.bern, l’étude reflète les opinions de la population suisse en matière de mobilité individuelle motorisée. « Jamais l’attitude à l’égard des propulsions alternatives n’a été plus favorable », commente le porte-parole d’auto-suisse, Christoph Wolnik. «72 %, soit presque trois personnes interrogées sur quatre, peuvent s’imaginer acheter une voiture avec un système d’entraînement alternatif. Cela fait preuve d’une réflexion plus approfondie des automobilistes sur ce sujet. » Il faut partir du principe que l’offre de modèles aussi bien que la demande de transmissions alternatives augmenteront dans les années à venir, poursuit Wolnik. Les chiffres en détail répertoriés par marques, ainsi que tous les résultats du « Baromètre de la mobilité 2018 » sont disponibles sous www.auto.swiss. |